06 March 2015

Le doute

Est-ce qu'on peut aimer sans douter de ses sentiments?
Peut-on un jour dire qu'on voulais quelque chose de tout son coeur sans arrière pensée?
Les doutes, les négativités qui nous passent par la tête quand on veut quelque chose, notre insécurité quand on rêve, on vit, on ne voit que ça devant soi et on en doute encore.



RYUE

Solitude

Aigre-doux, la solitude est douce quand on en goûte un peu mais, du moment qu'on en a trop elle est un peu comme la soeur de l'oisivité, tante de tous les vices. 
La solitude, bien plus se sentir seul pas être seul.
Se sentir seul est déprimant, on ne peut pas se faire confiance pour prendre des décisions pour soi sans ne pas se demander, et si??

RYUE

Succes


Whatever you think you want, want to do, to become successful or rich is an addiction. You just have to enjoy life and enjoy it while you can. A lot of us are roch and successful without knowing it. 
It isn't about the money, houses, cars.
It isn't finance or possesion at all.
If you find something you can do and love doing and not harming anything or anyone while doing it.
That feeling you have before, during and after you do it: excitement, happiness, joy, freedom, peace; that is true success


RYUE

14 November 2014

Le pigeon

La vieille dame vint chez la jeune accouchée, regarda l’enfant, puis dit que c’était un beau bébé et partit. Depuis lors l’enfant avait des vomissements, une fièvre qui ne baissait pas, et de la grippe. Personne n’osait parler à haute voix de cette maladie, ca faisait près d’une demi-douzaine de nouveaux nés qui mouraient avec cette maudite fièvre après moins de dix jours de résistance. Les mères étaient atterrées, les plus savants disaient que c’était une contagion mais on ne les croyait pas. Comment ca pourrait être une épidémie si c’était seulement leur quartier qui en était affecté. Mystère !!!

Tout le monde avait des doutes mais personne n’affrontait le problème de front. 

Néanmoins, on emmenait l’enfant à la clinique mais, les parents n’avaient aucuns résultats positifs en vue. Un soir, il était une heure du matin, la maison était silencieuse mais personne ne dormait, c’était leur premier enfant, ils venaient de se marier et ils surveillaient l’enfant, couchés l’un contre l’autre serrés osant à peine respirer car, pour une fois de toute la soirée, l’enfant dormait.

Ils entendirent un bruit derrière la fenêtre, sous celle-ci était le berceau. Le père n’en croyait pas ses oreilles, il chuchota à sa femme : <Tu as entendu ? C’était comme le roucoulement d’un pigeon > Et la femme tremblant de tous ses membres répondit ;<Oui, mais, a cette heure ? Et personne ne possèdent des pigeons dans le quartier.> Le père se leva doucement malgré les efforts de sa femme pour qu’il reste au lit, se déshabilla et sortit doucement de la maison il revint quelques minutes plus tard qui parurent affreusement longue a la femme et lui dit : <je l’ai tué, c’était un vieux pigeon, il n’a même pas senti ma présence, je l’ai tordu le cou, l’ai mis dans un paquet et je l’ai jeté dans les latrines. Il y avait un air malsain dehors, Dieu merci que j’ai enlevé mes vêtements, demain je vais faire couler du béton dans les latrines pour les condamner. Maintenant je sens qu’on va dormir tranquillement> Ce qu’ils firent. Le lendemain matin, l’enfant se réveilla totalement guéri, la vieille dame fut trouvée morte dans son lit le cou tordu, les parents ne dirent rien, ils ne parlèrent du pigeon à personne mais singulièrement, tout les gens du quartier  savaient qu’ils étaient libérés d’un mal mais personne n’osa dire un mot.

•VASCH•

 

 


13 November 2014

Champ-de-mars (2)

Au champ de mars, il n'y avait pas seulement les étudiants qui étudiaient en groupe. Ceux qui croyaient qu'ils apprenaient plus rapidement en étudiant seuls, étudiaient en solo, et loin des groupes qui faisaient beaucoup de bruit a leur gout. Alexis était de ce genre d'élève, peu apprécies par ses pairs, on l'appelait le prétentieux. Un soir qu'Alexis était seul, loin des groupes et des marchandes de fritures, il était seulement avec sa radio cassette a l'oreille, assis en califourchon tout près du negre marron et étudiait. Sa maman était elle même une marchande de friture et il savait qu'elle faisait tout l'effort possible pour qu'il puisse être bien éduqué, et il racontait toujours tout a sa tendre maman, même ses ébats amoureux. Toujours est-il que ce jour la, il regardait droit devant lui en essayant de retenir ce qu'il venait de lire, il pouvait pas voir a plus d'un mètre devant lui a cause de sa myopie, et bizarrement il vit un chat passer devant lui , puis une poule passer en sens inverse, après un porc et une dinde, un pigeon, il ne dit rien, ne se déplaça pas resta a murmurer ses notes sans rien dire de plus; Il passa la nuit a voir des choses mais n'osa pas se déplacer, enfin il vit passer le chat encore une fois puis plus rien. Le lendemain, il alla a l'université de très tôt puis rentra chez lui et trouva sa mère en train d'assaisonner de la viande il lui raconta tout ce qu'il avait vudurant la nuit et sa maman lui dit: nenpot moun ki te mandew, saw te we ye swa, oubyen kotew te ye di ou te lakay ou, ou tande pitit mwen nenpot moun, li te met te pi bon zanmiw lekol la! Il dit oui à sa maman et ils prièrent ensemble. Dans l'après midi, son oncle du cote de son papa vint le trouver et lui demanda ce qu'il faisait hier soir, il lui répondit qu'il était chez lui en train d'étudier, le cousin lui demanda s'il n'avait rien vu de drôle, il le regarda, sourit puis répondit qu'il n'y a rien a voir de drôle dans ses notes et partit. Dans la soirée le cousin passa acheter des fritures la ou vendait la maman d'Alexis et lui dit : Ou gen on bon pitit gason wi, dil anyen pa ka rivel pou mwen.

 

•VASCH•


Champ de mars (1)

Romel était étudiant en troisième année de médecine dans la faculté de l'état, il ne rentrait presque pas chez lui le soir, il restait au champ de mars étudier avec des amis. Tous les soirs le groupe, former de six jeune hommes Romel y compris, étudiaient  jusque tôt dans la matinée, ils mangeaient du fritay buvaient du malta avec de lait et des fois tiraient des pierres aux chiens qui passaient. Un soir ils mangeaient du fritay, et donnaient des blagues parce qu'ils avaient fait une pause. Ils virent passer un chien et Romel s'abaissa et prit une pierre, l'un de ses amis lui dit: "bay vag non, chen an pa menm sou bo nou." il tira quand même la pierre et a leur grand étonnement le chien se tourna et lui dit: "Mpa fe'w anyen, poukisa ou banm gwose kout woch sa a? " et Romel tomba raide mort. Ses cinq amis furent muet trois jours avant de pouvoir expliquer ce qui s'était passé.


VASCH

La sainte Nitouche

Nadia était enfant unique, sa maman possédait une boutique dans le quartier et son papa tenait une installation de carburant sur le boulevard Jean-Jacques Dessalines. Malgré leur situation précaire, ils vivaient que pour leur fille, ils faisaient tout l'effort possible pour qu'elle ait tout ce dont elle a besoin. Ils l'ont mis a l'école chez les sœurs, ils la fournissaient tout en surplus. A l'école de Nadia tout le monde pensait qu'elle était la fille d'une mère veuve mais riche, parce que son père ne venait jamais a l'école. Le chauffeur d'un ami de son père passait la prendre chaque jour de l'école, déposait devant la boutique, elle rentrait chez elle  et ne sortait pas jusqu'au lendemain matin. Les fins de semaines, elle les passait a l'intérieur de chez elle. On connaissait son nom parce que sa mère était du genre celles qui font beaucoup de bruit et qui ne se souciait pas de déranger les gens de son entourage des cinq heures du matin jusqu'a ce qu'elle se décide a dormir. On l'entendait crier : <Nadia leve nan kabann ou non, li fe leu pou wal preparew wi !!! Nadia al etudye lesonw, sot devan televizyon an !!! Nadia al benyen !!!> Le voisinage savait tout ce que faisait Nadia. Ceux qui ont l'habitude de la voir vous diront qu'elle a un visage d'ange, qu'elle ne regardait personne dans les yeux mais disait toujours bonjour d'une toute petite voix. Elle était toujours assise dans la boutique avec sa maman pour étudier, mais elle ne touchait a rien et quand sa maman se déplaçait pour une quelconque raison et qu'un tiers venait à acheter, elle gémissait sa maman pour venir vendre. Son papa était catholique et sa maman adventiste, pour cette raison, tous les samedis sa maman allait à l'église, et son papa allait travailler. Dans son enfance la mère y allait avec elle mais, ses parents eurent une discussion et le papa ne voulait pas que son enfant soit adventiste. Donc il fut convenu qu'elle y alla le dimanche avec son papa. En conséquence, quand Nadia eut douze ans, elle passait quatre heures seule à la maison tous les samedis. La boutique n'ouvrait pas ses portes les samedis mais une voisine voyait toujours le garçon le plus galopin du quartier entrer dans la boutique tous les samedis. Un jour, Nadia fut emmenée à l'hôpital parce qu'elle n'arrêtait pas de vomir et elle avait la fièvre. Le docteur la déclara enceinte, la maman lui demanda si elle connaissait des garçons, elle répondit non qu'il n'y avait pas de garçons a son école, et jura qu'elle n'a jamais connu de garçons. Sa maman l'emmena voir un gynécologue et celui-ci lui confirma que Nadia était vierge. Elle n'y comprenait rien, rentra chez elle et déballa le problème a son mari. Celui-ci certifia que Nadia était une sainte et qu'ilne fallait pas qu'elle reste au milieu du commun des mortels, l'emmena a la campagne et personne n'entendit plus parler de Nadia.

 

•VASCH•